Réaction réunion G20 finance
L’objectif d’améliorer la croissance globale de 2% ne pourra se faire sans les pays en développement. Mais le G20 a fait le choix de reporter à 2015 toute action concrète qui pourrait permettre aux pays les plus pauvres de bénéficier des avancés fiscales dont le G20 fait état.
Les pays en développement n’ont pas besoin de belles paroles, ils ont besoin de décisions concrètes de la part du G20.
Le G20 doit leur proposer une solution pour leur permettre d’avoir accès dès le début à l’information fiscale qui sera bientôt échanger automatiquement entre pays du G20. Les membres du G20 doivent également prendre des engagements concrets pour les aider à renforcer leurs administrations afin de rejoindre ce nouveau système multilatéral à terme. Enfin le G20 devrait aussi établir le principe d’un accès publique aux informations financières des entreprises – celles sur leurs bénéficiaires effectifs, mais aussi le reporting pays-par-pays inclut dans le BEPS.
Sans des actions dans ces trois domaines, la lutte contre l’évasion fiscale restera partielle et ne pourra donc être pleinement efficace.