PARIS, le 6 Mai 2019 – Cette année, la réunion ministérielle du G7 consacrée au genre aura lieu à Paris. Elle sera précédée du W7 (Women 7 – évènement organisé par la société civile) et de la publication des recommandations du Conseil consultatif sur l’égalité entre les femmes et les hommes, organe consultatif spécialement créé pour le G7.

Friederike Röder, directrice Union européenne et France de ONE, appelle les ministres présents de faire preuve d’audace et d’ambition :

« Lorsqu’ils se rencontreront cette semaine, les ministres du genre auront face à eux à la fois la responsabilité et l’opportunité d’ouvrir la voie pour faire du G7 un tournant en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. 2019 doit être l’année du passage des promesses aux actions et progrès concrets pour l’égalité des genres. »

« Le monde ne peut pas attendre 108 ans supplémentaires pour atteindre l’égalité des genres. De véritables avancées législatives sont nécessaires pour mettre fin à toutes les lois sexistes, ainsi que des engagements financiers qui ciblent les filles et les femmes dans les pays les plus pauvres. Si les ministres de l’égalité genre n’appellent pas au changement pour venir en aide aux 130 millions de filles exclues de l’école, ou aux presque 1000 femmes qui sont infectées par le VIH chaque jour, alors qui le fera ? »

Plus de 125 000 citoyen·ne·s ont déjà signé la lettre ouverte de ONE, demandant aux décideurs.euses politiques d’appeler à un changement immédiat pour l’égalité femmes-hommes. Plus encore, cette lettre énonce un avertissement majeur aux politiques, les prévenant que les promesses de progrès en matière d’égalité des genres n’ont de sens que si elles sont suivies d’actions concrètes.

De nombreuses et nombreux activistes se rendront à Paris et se mobiliseront à l’occasion du W7, afin de montrer aux ministres que les citoyen·ne·s soutiendront toute décision ambitieuse de leur part et pour les encourager à fixer le cap pour les prochaines réunions ministérielles du G7 – santé, éducation, développement et finance – et préparer un sommet de Biarritz historique qui devront également se tenir sous le signe de l’égalité.

Selon Aya Chebbi, activiste tunisienne et émissaire de l’Union africaine pour la jeunesse :

« Nous sommes présent.e.s parce que cette réunion et tout le processus du G7 constituent une opportunité majeure pour déterminer un véritable plan d’action pour l’égalité des genres, et notamment pour renforcer le pouvoir d’action des jeunes femmes. Mais le risque existe de voir les décideurs.euses politiques du G7 gâcher cette opportunité lors du sommet de Biarritz en août. Ensemble, avec les ministres du genre, nous devons tout faire pour empêcher que cela arrive. »

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