Le SIDA est encore la première cause de mortalité chez les femmes de moins de 50 ans – et 10 chiffres sur le SIDA, le paludisme et la tuberculose qui devraient alerter les dirigeants mondiaux
Paris, le 15 mai 2019 – A la veille de la réunion des ministres de la santé du G7, l’ONG ONE propose un classement non-exhaustif des dix chiffres et comparaisons les plus dérangeants sur le SIDA, le paludisme et la tuberculose, maladies évitables les plus meurtrières de notre époque, contre lesquelles le combat est encore loin d’être gagné.
En 2019, dans le monde, le SIDA est encore la première cause de mortalité chez les femmes de moins de 50 ans. Depuis le référendum sur le Brexit, 7,3 millions de personnes sont décédées des suites du SIDA, du paludisme et de la tuberculose. D’ailleurs, les moustiques ont fait plus de victimes depuis 1990 que toutes les guerres depuis le XVe siècle, et les orphelins du sida sont plus nombreux que les Parisiens.
ONE a choisi 10 chiffres aberrants, parfois absurdes, qui choquent ou ne choquent plus comme ils le faisaient au début des épidémies, pour former un classement non-exhaustif des chiffres qui pourraient faire la une en cette semaine ou la santé mondiale sera à l’ordre du jour.
Friederike Röder, directrice Union européenne et France de ONE, déclare : « Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme. Certains chiffres n’ont rien d’inédit, mais devraient toujours nous révolter car les solutions existent et nous savons comment arriver à bout de ces maladies. Un autre chiffre aurait pu figurer dans ce classement : si on investissait dans des programmes soutenus par le Fonds mondial les mêmes sommes que celles promises dans les 48 heures suivant l’incendie de Notre Dame, on pourrait permettre d’éviter près de 17 millions de nouvelles infections ou de nouveaux cas de VIH/SIDA, de tuberculose et de paludisme. »
Ces chiffres devraient alerter les citoyens mais surtout les dirigeants politiques, et plus particulièrement les ministres de la santé des pays du G7 qui se réuniront jeudi et vendredi à Paris. Les ministres auront l’occasion de discuter du soutien financier qu’ils accorderont au Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, dont la conférence de refinancement aura lieu en octobre en France, à Lyon.
Gayle Smith, directrice et présidente de ONE, déclare : « Si vous demandez à 100 personnes quelle est la principale cause de mortalité chez les femmes de moins de 50 ans, combien vous répondront le SIDA ? Chaque jour, 1000 jeunes femmes contractent le VIH, la plupart dans les pays les plus pauvres. Mais nos dirigeants ne considèrent plus cela comme une urgence. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe un outil extrêmement efficace pour rattraper notre retard face aux maladies : le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, qui a déjà aidé à sauver 27 millions de vies depuis sa création. »
Le classement des 10 titres qui devraient faire la une cette semaine sur le SIDA, la tuberculose et le paludisme est disponible dès maintenant sur ce lien.
Contact presse :
Charlotte Grignard, +33622410041, [email protected]
Note aux rédactions :
Les 10 titres d’actualité qui devraient alerter les dirigeants mondiaux :
- Le SIDA est la première cause de mortalité chez les femmes de moins de 50 ans
- L’UE aurait pu perdre 12 États-membres à cause du SIDA
- 30 000 personnes mourront pendant les élections européennes
- Le SIDA a tué l’équivalent de la population française âgée de moins de 45 ans
- Le nombre d’enfants ayant perdu un parent du sida est plus important que le nombre de personnes vivant à Paris
- Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme
- Il y a eu plus de cas de paludisme recensés en Afrique en 2018 que de spectateurs de la finale de l’Eurovision
- Les moustiques ont tué plus de personnes que toutes les guerres réunies
- 7,3 millions de personnes sont mortes pendant que le Royaume-Uni est en train de débattre du Brexit
- Bonne nouvelle : la France a déjà contribué à sauver près de 3,3 millions de vies en investissant dans le Fonds mondial et pourrait contribuer à en sauver plus si elle contribue au Fonds mondial à la hauteur des besoins.