Paris, le 15 avril 2016 –  Suite au G20 Finance qui s’est tenu ce jour à Washington et sur la base du communiqué officiel concernant la réponse au scandale d’évasion fiscale révélé par les Panama Papers, ONE refute l’idée de transparence s’il n’y a pas d’accès public aux registres des vrais bénéficiaires des sociétés-écrans et des trusts.

 

Friederike Röder, directrice France de ONE, déclare :

« Suite aux révélations des Panama Papers, les attentes étaient fortes pour cette première réunion internationale et le resteront par la suite.

Ce communiqué n’est pas la réponse à l’opacité des sociétés-écrans et ne prévoit aucune mesure concrète à ce sujet pour l’instant.

On ne peut plus se contenter des standards internationaux qui ne font qu’acter des grands principes de transparence. Les Panama Papers sont la preuve que ceux-ci sont insuffisants.

Il appartient désormais aux dirigeants de prendre leurs responsabilités au-delà de leurs discours sur la transparence et de passer aux actes en mettant en place des registres publics des bénéficiaires effectifs. C’est la seule réponse efficace qui permettrait aussi d’éviter d’avoir à élaborer un nouveau système lourd et complexe d’échange automatique des données et de faire bénéficier dès à présent les pays les plus pauvres de ces avancées. »

 

Contact: Annabel Hervieu / [email protected] / + 33 6 31 22 89 68

 

Notes aux rédactions :

À propos de ONE – ONE est une organisation mondiale de plaidoyer et de campagne, cofondée par Bono, qui lutte contre l’extrême pauvreté, essentiellement en Afrique. ONE est soutenue par plus de 6 millions de personnes à travers la planète et compte plus de 350 000 membres en France. Pour plus d’information: www.one.org/fr