50 jeunes s’engagent avec l’ONG ONE contre l’extrême pauvreté et pour les droits des femmes
Paris, le 7 mars 2018 – A la veille de la Journée Internationale des droits des femmes, ONE, l’ONG de lutte contre l’extrême pauvreté en Afrique cofondée par Bono, lance l’édition 2018 de son programme de bénévolat avec 50 jeunes originaires de partout en France. Leur mission cette année : interpeller dirigeants politiques et citoyens sur les inégalités entre les femmes et les hommes dans les pays en développement.
Combattre localement les inégalités mondiales
Ce programme unique de bénévolat regroupe 300 jeunes citoyens européens, dont 50 sur l’ensemble du territoire français, et également au Royaume-Uni, en Italie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique et en Irlande. En France, les jeunes Ambassadeurs de l’ONG ONE sont âgés de 17 à 34 ans, et pendant un an, ils porteront le combat contre l’extrême pauvreté au quatre coins du pays : Du Havre à Marseille, en passant par Toulouse, Dijon, Clermont-Ferrand, Metz, Lyon, Lille ou Angers, et bien d’autres villes.
Après une formation de 3 jours à Paris, ils iront à la rencontre de leurs élus à l’Assemblée nationale et dans leur circonscription, donneront des interviews dans les médias locaux et mèneront des actions de mobilisation auprès du grand public dans leur région, à Paris et en Europe.
Le message des jeunes Ambassadeurs : la pauvreté est sexiste !
Naitre femme dans un pays pauvre équivaut aujourd’hui à une double peine : elles doivent non seulement faire face aux inégalités entre les femmes et les hommes, mais elles sont aussi frappées plus durement par la pauvreté que ces derniers. Par exemple, en Afrique subsaharienne, le taux d’analphabétisme est 24% plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
ONE est convaincu qu’on ne pourra pas mettre fin à l’extrême pauvreté si on laisse de côté la moitié de l’humanité. C’est pour lutter contre cette injustice qu’en 2018 les jeunes Ambassadeurs demanderont aux décideurs politiques d’augmenter l’aide de la France aux pays en développement et de s’assurer que cette aide contribue à réduire activement les inégalités entre les femmes et les hommes. Pour cela, ils solliciteront le soutien du plus grand nombre de citoyens.
« On dit que la pauvreté est sexiste parce que par exemple, une femme au Mali a 73 fois plus de risques de mourir lors de sa grossesse ou son accouchement qu’une femme en France ! En 2018, je trouve ça révoltant. Les jeunes ont le pouvoir de faire bouger les choses : nous pouvons être la génération qui mettra fin à cette injustice » déclare Caroline, 20 ans, de Beaune en Bourgogne.
Les jeunes Ambassadeurs sont disponibles dès aujourd’hui pour parler de leur engagement.
Contact Presse :
Oussama Tayebi, [email protected], 01 40 64 17 30
Charlotte Grignard, [email protected], 06 22 41 00 41
Note aux rédactions :
- ONE est une organisation mondiale de plaidoyer et de campagne, cofondée par Bono, qui lutte contre l’extrême pauvreté, essentiellement en Afrique. ONE est soutenue par plus de 9 millions de personnes à travers la planète et compte plus de 460 000 membres en France. Pour plus d’informations : one.org/fr
- Les jeunes Ambassadeurs ont déjà prouvé qu’ils avaient un impact politique réel et qu’ils étaient de véritables acteurs du changement. Lors des années précédentes, ils avaient convaincu plus de la moitié des nouveaux députés européens de 27 des 28 pays membres de l’Union européenne de signer l’appel de ONE pour mettre fin à l’extrême pauvreté. Ils se sont mobilisés sur plusieurs festivals comme les Solidays à Paris et les Déferlantes à Argelès-sur-Mer et ont rencontré des personnalités comme Bill Gates, des ministres français, des commissaires et des députés européens pour défendre l’aide au développement. En 2016, ils ont obtenu une augmentation de 365 millions d’euros pour ce budget en France, grâce à leurs interventions des dizaines de députés et sénateurs. L’année dernière, ils ont rencontré pas moins de 6 candidats à l’élection présidentielle, et obtenu d’Emmanuel Macron qu’il s’engage pour la première fois publiquement à allouer 0,55% du revenu national brut d’ici à 2022 à l’aide au développement.