Les promesses de la réforme de l’aide publique au développement française
C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017 : adopter une nouvelle loi pour réformer l’aide publique au développement française, c’est-à-dire l’aide qu’elle verse aux pays en développement pour lutter contre de grands défis comme l’extrême pauvreté, la famine, les inégalités femmes-hommes ou encore les conséquences du dérèglement climatique. La pandémie de COVID-19 a rendu cette loi d’autant plus essentielle à l’heure où l’extrême pauvreté augmente pour la première fois depuis les années 1990, menaçant des progrès de développement durement acquis.
Nos 4 priorités pour une aide publique au développement ambitieuse
En amont du vote de la loi, nos équipes de plaidoyer et nos bénévoles sont partis à la rencontre des politiques pour les sensibiliser et les encourager à rendre le texte le plus ambitieux possible. Nos recommandations se déploient sur 4 priorités :
- Clarifier l’objectif premier de la politique de développement : la réduction de l’extrême pauvreté, et rejeter toute conditionnalité de l’aide ;
- Programmer des volumes d’aide à la hauteur de la crise : la France doit concrétiser sa promesse vieille de plus de 50 ans d’allouer 0,7% de son RNB auprès des pays en développement ;
- Cibler plus efficacement celles et ceux qui en ont le plus besoin, avec des objectifs concrets vers les pays les plus vulnérables, les services sociaux de base comme la santé ou l’éducation, et les femmes et les filles ;
- Promouvoir une meilleure transparence de l’aide en améliorant son évaluation et sa redevabilité.
Plus d’infos sur les avancées concrètes de la loi à l’issue de notre mobilisation.