En 2013, le monde est parvenu à un véritable tournant : nous avons atteint « le début de la fin du sida ». Au cours des trois dernières années, ONE a suivi les progrès qui ont mené à cet évènement majeur en publiant des rapports détaillés. Cette année notre nouveau rapport établit que, pour la première fois dans l’histoire de la pandémie, le nombre de personnes mises sous traitement antirétroviral (ARV) était supérieur au nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH au cours de la même année. C’est un grand pas en avant.
Malgré cette bonne nouvelle, nous ne pouvons pas encore crier victoire. Si le point de bascule a été atteint au niveau mondial en 2013, tous les pays ne l’ont pas atteint et les avancées sont fragiles. Afin de consolider les progrès accomplis ces dernières années et assurer une avancée plus rapide et équitable vers la fin du sida, notre rapport expose trois étapes clés qui doivent être mises en œuvre :
- Cibler le VIH où qu’il soit, pas seulement là où son accès est le plus aisé. Ceci inclut le développement des stratégies sur mesure en vue d’atteindre les populations les plus marginalisées de manière plus efficace.
- Déployer de nouveaux financements à partir de sources plus diverses. Nous ne pouvons pas accélérer les progrès en maintenant les niveaux de financements actuels, voire en les augmentant légèrement, avec une poignée de donateurs. Davantage de pays, y compris les gouvernements africains, doivent augmenter les ressources mobilisées pour la santé et le VIH/sida.
- Élaborer des systèmes de santé solides, capables de faire face au sida en plus d’autres défis sanitaires. Il est primordial de s’assurer que les pays possèdent des systèmes de santé solides pour faire face à des épidémies comme celle d’Ebola lorsqu’elles surviendront.
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, aidez-nous à partager les conclusions majeures de ce rapport à l’aide des réseaux sociaux.