Bienvenue à Pandemica. Un enfer pandémique sans fin, où l’on ne vient jamais à bout du COVID-19 car le virus continue de muter et de traverser les frontières. Pandemica est l’endroit le plus meurtrier de la planète : deux fois plus de personnes y meurent, l’économie mondiale perd 9 200 milliards de dollars supplémentaires et la vie telle que nous l’avons connue n’est plus qu’un lointain souvenir. Ça vous parle ?
Nous nous trouvons toutes et tous à cet endroit, à Pandemica. Nous avons les moyens de nous en sortir, mais pour cela nous devons agir maintenant. Seulement un an après les premiers cas signalés de COVID-19, nous disposons déjà de vaccins sûrs et efficaces, et c’est une réussite scientifique historique. Mais sans un vaccin accessible à tous, le virus reste un danger pour tous.
Qu’est-ce que “Pandemica” ?
“Pandemica” est une nouvelle série animée imaginée par ONE afin de sensibiliser et expliquer la nécessité d’un acheminement le plus rapide possible des vaccins, partout dans le monde. Pandemica nous fait entrer dans un monde animé et rempli de multiples créatures et autres bestioles qui vivent dans un enfer pandémique, celui du COVID-19, reflétant ainsi la réalité des personnes vivant dans les pays à faible revenu et qui attendent encore d’avoir accès au vaccin contre le COVID-19.
Vous y reconnaîtrez peut-être les illustrations de l’artiste Andrew Rae ainsi que les voix off de célébrités telles que Virginie Efira, Tété ou Samuel Arnold. Nous avons également fait de nouveau appel à des célébrités qui ont déjà soutenu nos actions par le passé, telles que Déborah François, le cofondateur de ONE, Bono, ou encore Penélope Cruz, Danai Gurira, David Oyelowo et bien d’autres. La série rappelle ainsi que nous devons toutes et tous soutenir les efforts visant à distribuer les vaccins de manière équitable, partout dans le monde.
Vivre à Pandemica, ça ressemble à quoi ?
Certes, Pandemica est un endroit fictif, mais pour des milliards de personnes, cette fiction est bien une réalité. À l’heure actuelle, alors qu’une petite poignée de pays dispose d’un surplus énorme de vaccins – un milliard de plus que nécessaire pour vacciner la totalité de leur population – moins d’1% des doses administrées dans le monde l’ont été dans les pays à faible revenu.
Cet accaparement des vaccins par les pays à revenu élevé est loin d’être sans conséquences : si l’on continue à ce rythme-là, c’est plus de 60% de la population mondiale – soit 4,68 milliards de personnes – qui n’aura pas accès au vaccin contre le COVID-19 avant 2022 ou même plus tard.
Et nous aurions tort de penser que vivre dans un pays où l’on peut se faire vacciner nous protège et nous met en sécurité. Il existe plus de 4 000 variants au COVID-19 et certaines souches sont plus contagieuses que d’autres. Plus nous laissons le virus se développer partout dans le monde, plus il peut muter et nous faire courir le danger de basculer vers un monde qui ressemblerait à Pandemica.
Vivre dans un monde tel que Pandemica aurait également un coût très élevé, et ce quel que soit l’endroit où l’on vit. En effet, une distribution inégale et inéquitable des vaccins coûte à l’économie mondiale 9 200 milliards de dollars. Et ce qu’il faut savoir, c’est que si les pays à faible revenu sont exclus dès le départ des décisions concernant l’accès aux vaccins, ce sont principalement les économies des pays à revenu élevé qui en pâtiront puisque ces derniers devront alors supporter 75% de la perte économique au niveau mondial.
Comment éviter à tout prix Pandemica ?
La pandémie ne prendra fin que lorsque les personnes qui ont le plus besoin du vaccin pourront y avoir accès, et ce quel que soit l’endroit où elles vivent.
Si les pays riches continuent à se ruer sur les premières doses de vaccins mises sur le marché et à empêcher leur distribution équitable partout dans le monde, la pandémie durera inévitablement beaucoup plus longtemps. Le virus pourra alors prospérer, muter et continuer à se propager au-delà des frontières, et ainsi continuer à nous menacer, toutes et tous. C’est d’un plan mondial de distribution des vaccins dont nous avons plutôt besoin.